6 janvier 2022 à 9h16 par Fanny Paul

Des encres interdites par l'Europe, les tatoueurs évoquent un sentiment d'injustice

Cantal 25 pigments en particulier des rouges, jaunes et orange, avec des ingrédients potentiellement cancérigènes sont désormais interdits. La nouvelle réglementation est entrée en vigueur officiellement mardi.

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Les fabricants ont trouvé des alternatives pour obtenir les mêmes couleurs, sans utiliser les pigments interdits.

Ecoutez Stéphane Chaudesaigues qui réside dans le Cantal, président de l’association «Tatouage et Partage»  qui compte un millier d'adhérents.

Le cantalien Stéphane Chaudesaigues dont la famille est également connue en Corrèze et dont le frère et la nièce sont tatoueurs dans le département.

Sur le rendu du tatouage, pas d’inquiétude à avoir, selon le cantalien Stéphane Chaudesaigues président de l’association «Tatouage et partage». Il y a toutefois un besoin de rassurer la clientèle. L’activité n’est pas dangereuse rappelle Stéphane Chaudesaigues. Mais il faut un certain temps pour tout mettre en ordre. Ce message a été adressé à la direction générale de la santé.


Stéphane Chaudesaigues




Un sentiment d’injustice et une pétition qui circule toujours. L’association «Tatouage et partage» rappelle qu’il n’y a eu que 313 signalements de problèmes liés à un tatouage dans le monde entier, 8 en France depuis la même date à savoir depuis 2005 selon le RAPEX : le système communautaire d’échange rapide d’informations. Et il y aura une seconde étape de restrictions en janvier 2023. À cette date, certains pigments bleu et vert seront proscrits.