Inquiétude et interrogations autour de l'avenir de la maternité de Decazeville

La suspension d'activité pourrait aller jusqu'à trois mois. C'est en tous cas la décision de l'Agence Régionale de Santé, après l'accident survenu le mois dernier à la maternité de Decazeville. Une maman et son bébé étaient décédés lors de l'accouchement. D'où la décision de suspendre temporairement l'activité du service et le déclenchement d'une enquête administrative.

Accouchements en série

Hier jeudi, deux accouchements se sont déroulés à l'hôpital de Decazeville, mais dans le service des urgences. Pour le second, c'est même un bébé prématuré qui a vu le jour. Dans un cas comme dans l'autre, les sapeurs-pompiers n'ont pas eu le temps matériel d'assurer le transfert jusqu'à l'hôpital de Rodez. Du côté des représentants du personnels, la CGT s'inquiète de l'avenir. Pour le syndicat, une réouverture rapide devrait être décidée. Dans un communiqué, la cellule de l'hôpital decazevillois emploie des mots forts. Elle évoque en effet la possibilité pour la Directrice de l'ARS Monique Cavalié, de se voir « accusée d'homicide involontaire ».
Actuellement, les femmes qui doivent accoucher dans le Bassin sont dirigées soit vers Villefranche de Rouergue, soit vers Rodez. Deux établissements qui se trouvent à plus de trente minutes de route. La maternité de l'hôpital de Figeac étant elle aussi fermée.

Maxime Gaillac représentant CGT du personnel souhaite que la réouverture s'accèlère

Pour Maxime Gaillac, l'Agence Régionale de Santé n'est pas objective concernant la maternité de Decazeville